
Parler des oliviers du pays – Naïm Araydi
Nous parlerons des oliviers du pays
Et de l’huile de leurs olives
trouverons-nous une langue commune
entre la moitié de ma vie qui m’a délaissé
au seuil de ta porte
et l’autre moitié qui cherche encore
un nouveau titre
aux contes de Sheherazade.
entre dans la cabane
sous la voûte du ciel
figues, grenades et raisins
nous mangerons.
Pas d’épousailles ni d’enfants à la Galilée
pour que le Carmel ne s’insurge pas
Et que le poète se réjouisse de nos péchés.
Nous vous vêtirons de notre culture
pour retourner au ciel.
Traduction © Michel Eckhard Elial
- Posted by shemesh
- On 19 novembre 2016
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