
Poème de Michel Eckhard Elial du 12 mai 2017
avec la racine
de l’envol
avec le ciel
de ton corps
avec le sable de
la création infinie
de tes mains
ce goût premier
que je goûte
Eve ma vivante
de sève et de voyage
tu me grandis
par toi, parole ouverte aux mots
comme au septième jour
la pluie donne visage à la terre
pour qu’elle verdoie
de mots pour bénir
le nom de ton visage
désir et partage
de plus haut
que naître
flot et poussière
l’escarboucle
du monde
à ta bouche
tu m’as tissé peau et os
pour cultiver le souffle
et garder
le ciel ouvert
la lumière du cèdre
coule dans ton jardin
l’eau claire
de l’amante
En gloire de toi
- Posted by shemesh
- On 24 mai 2017
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