
» Lontani canti sacri di dove sono nato » de Matiah Eckhard : extraits
Poèmes traduits en italien par les élèves du Lycée d’Alzon de Nîmes.
Ont participé à la traduction : Comasia Aquaro, Mariline Pascaux, Angela Biancofiore.
Poesie tradotte dal francese dagli studenti del Liceo “D’Alzon” di Nîmes
Hanno contruibuito alla traduzione: Comasia Aquaro, Mariline Pascaud, Angela Biancofiore.
Il puro suono del mondo (extraits) di Angela Biancofiore
Come piccole gocce di luce sulla pagina, Matiah ha distillato il suo percorso poetico. Il dolore gli ha reso la vita preziosa, la malattia ha aggiunto valore alla luce del sole, alla mano di un amico, ad uno sguardo d’amore.
Poesie piene di luce, che sgorgano da un’intimità oscura dove forze incommensurabili si scontrano a piegare la vita del corpo.
La parola si erge, al di sopra del dolore fisico, per ricordare la sua appartenenza a qualcosa di remoto e non ben definito : « lontani canti sacri ».
Una parola che diventa sempre più consapevole del suo canto segreto, quando il pensiero poetico esplora la pura presenza al mondo.
Le pur son du monde (extraits) par Angela Biancofiore
Comme de petites gouttes de lumières sur la page, Matiah a distillé son parcours poétique. La douleur a rendu précieuse la vie, la maladie a ajouté de la valeur à la lumière du soleil, à la main d’un ami, à un regard d’amour.
Poèmes pleins de lumière, qui jaillissent d’une intimité obscure où des forces incommensurables se heurtent pour plier la vie du corps.
La parole se dresse, au-dessus de la douleur physique, pour rappeler son appartenance à quelque chose d’éloigné et d’indéfini : lointains chants sacrés.
Une parole qui devient de plus en plus consciente de son chant secret, lorsque la pensée poétique explore la pure présence au monde. […]
L’unica gioia – la più bella –
che possiamo avere davanti alla morte,
(la morte che si avvicina, la morte che avanza)
risiede nei sentimenti di curiosità e di eccitazione
puramente infantili
che rappresenta questo nuovo evento (infine)
questa nuova vita.
La seule et belle joie – la plus belle –
que l’on peut avoir devant la mort,
(la mort approchant, la mort se faisant)
réside dans les sentiments de curiosité et d’excitation purement infantiles
que représente cet événement nouveau, (finalement) cette nouvelle vie.
Rumori di Città
Nelle sue viscere la città ci scortica
Alimenti nello stomaco infernale.
Ci strappa
dall’Amore, dall’Ideale.
Assassina ! Antropofaga !
Abbrutimento, non vi sono più maghi !
La fuga delle idee ai ritmi delle macchine.
La giornata nutrita dal “Made in China”.
Fermiamoci. Stop . Pensiamo. Creiamo.
Rumeurs de Ville
En ses entrailles la ville nous écorche
Aliments dans l’estomac infernal.
Elle nous décroche
De l’amour, de l’Idéal
Assassine ! Anthropophage !
Abrutissement, il n’y a plus de mages !
La fuite des idées aux rythmes des machines.
La journée nourrie par du fabriqué en Chine.
Arrêtons-nous. Stop. Pensons. Créons.
L’acqua che sgorga dalla roccia
così pura, potente e dolce.
Berla a piene mani
di fronte ai colori radiosi dell’aria pura:
dal di fuori
sgorgare incessantemente
percepire la sua potenza e purezza
dare sé stessi come acqua da bere all’universo
immaginarsi nel dono di sé fuori da noi stessi.
Allora sono io quest’acqua che sgorga incessantemente dalla roccia
sotto la luce armoniosa.
L’eau qui jaillit de la roche
si pure, puissante et douce.
La boire à pleines mains
face aux couleurs rayonnantes de l’air pur :
du dehors
jaillir sans cesse
ressentir sa puissance et sa pureté
se donner à boire à l’univers
s’imaginer dans le don de soi à l’extérieur de nous-mêmes.
Alors je suis cette eau qui jaillit sans cesse de la roche
sous la lumière harmonieuse.
- Posted by shemesh
- On 27 avril 2016
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